Le diapason de nos désirs
Rédigé par spirit Aucun commentaire
Nous connaissons-nous vraiment et avons-nous identifié nos désirs, nous en donnons-nous véritablement les moyens ?
Je te parle parce que les mots sont l’expression dédiée à notre petite vie constructive et que les non-dits engendreraient inévitablement des maux destructeurs, effaçant l’espoir d’une Vie réussie.
Mais qui parle et à qui parlons-nous en vérité dans cette réalité à plusieurs facettes ?
Avec Toi, je suis toujours plus vivant,
sans Toi, je ne suis rien d’essentiel.
Je Suis ce qu’il te manque.
Tu Es ce qu’il me manque.
Seuls, les mots ne suffisent pas pour combler le manque,
l’action, la confrontation au quotidien sont toujours nécessaires.
Pour se rejoindre, d’un côté comme de l’autre le chemin pour chacun est singulier,
mais une distance est à combler,
c’est au milieu qu’un Nouveau Nous prend Vie, en se libérant de l’ancienne vie.
Alors, s’accommoder d’une situation sans la regarder en face et se prévaloir d’un alter-ego comme garde-fou, pour mettre en avant une certaine dimension de la « sphère privée », n’offrira pas à terme la possibilité de naître ensemble à une vie commune, faite de partages essentiels. C’est tout le contraire d’une vie commune, là où l’altérité d’un Toi et Moi devrait se conjuguer, une partie est manquante et restée prisonnière des préjugés.
C’est donc subrepticement s’écarter de l’autre que de se laisser guider par des à priori, se dissimuler derrière, se plier plus ou moins consciemment au précepte d'un conservatisme, antagoniste à la vie commune, qui est par essence, révolutionnaire.
Mais alors qu’est-ce que la vie commune où ce « conservatisme » apparemment indétrônable, ne pèserait pas sur l’autre ?
Sectoriser son existence tout en croyant être libre n’est pas synonyme de vivre libre. C’est un piège.
C’est ne désirer qu’un plaisir éphémère et sans suite que l’on va chercher sans cesse à reproduire pour ne pas dépérir, c’est obéir sans réfléchir aux concepts de conformité d’un monde qui a déjà perdu ses codes moraux et le sens des valeurs pour nous pousser dans les ornières du monde de la chute, là où il fait si sombre et si froid que nous ne sommes même plus capables de nous voir ni de nous réjouir.
Le Désir juste et identifié comblerait la recherche du bien-Être de chacun sans nuire à l’autre. Le Désir juste qui n’est pas « envie de l’autre, ou de ceci ou de cela » participe d’un choix conscient, d’un réveil salutaire à la réalité et création d’une Vie commune et constructive. Toujours près de l’autre autant que faire se peut, prêt à recevoir et à se donner. Le repère est la Joie, ce qui nous met en Vie.
En ce point précis, la Patrie de chacun devient le ciment d’une cause commune, la raison d’Être du sujet qui la compose. Le singulier se conjugue désormais au pluriel, Nous ne sommes plus seuls. Cette cause devient la Cause, elle est en moi comme je suis en elle. Nous devenons garants chacun en intégrité, de Soi et de l’Autre, agissant ensemble pour l’éclosion et la préservation de la Cause commune. Ce n’est plus « je suis prêt... » mais Nous y sommes, Ensemble, forts d’un amour sans concession. Ce qui doit s’accomplir trace sa propre voie.
Le Désir d’aimer est à ce point, sans complaisance, la Force Rayonnante de la Vie Éternelle ensemencée en chacun de nous à l’origine et dont nous sommes les dépositaires ici-bas dans notre plan terrestre. Fondamentalement, nous ne sommes libres que d’aimer et ne désirons que cela.
Tout le reste n’est que piège et faux-semblant, supercherie de l’égo nous faisant croire à l’amour, hypocrisie aveugle, pouvoir de substitution, destruction contre-nature à propos de tout et de rien.
Aimer, c’est abandonner toute résistance à soi-même pour se tourner vers l’autre, se mouvoir ensemble et libres, dans une dimension tout autre que celle de l’instinct grégaire habituel, c’est une attitude extra-ordinaire et un acte révolutionnaire, se développant à travers cette volonté réciproque d’évoluer Ensemble, toute adaptée qu’elle est désormais au passage vers une Vie accomplie, réalisable en s’accordant au diapason de l’autre, mon égal.
S’aimer, c’est entreprendre volontairement, de combler les manques de l’autre pour être en mesure de recevoir ce qui me manque. Aimer, c’est ouvrir nos sens à l’écoute des chuchotements de notre Âme, ce qui sait en nous, ce degré de sagesse propre à chacun et à l’abri d’un monde insensé.
Toi et Moi, voit-on la différence existentielle entre mettre nos vies en commun et s’engager dans une Vie commune ? Ce sont deux réalités différentes. Celle du mal-être et celle du bien-Être.
Je te vois,
je t’entends,
je bénis ta Présence.
Tout le temps.
À la lumière de nos cœurs, aucune ombre possible.
Plus profonde est la Parole, d'où qu'elle vienne,
plus proche de Toi je Suis.
Mais je parle, je parle, ça n’engage que moi bien sûr…
Que la Paix soit avec Nous, toujours.
Ainsi soit-IL
Et pour les curieux : https://odysee.com/@Quilucru:c/P.-O.-UVOIR-et-INFLUENCE:1