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Saurons nous être acteur de paix

La théorie du TOUT

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Ou du RIEN !

En référence à l’article paru dans Science & Vie n° 1296 de septembre 2025.
Résumé de l’article : Les nouvelles pistes de la théorie du tout. Gravité semi-classique, entropie quantique, univers holographique…

Interprétation personnelle après lecture.

En l’occurrence, nous n’avons pas de bagage universitaire ou scientifique, ni les compétences ou le crédit intellectuel nécessaire pour envisager quelque spéculation que ce soit sur le sujet en question et affirmer ou bien infirmer les théories en relation avec les phénomènes de l’univers tels que développés dans cet article.

Notre réflexion n’est donc due qu’à une compréhension toute relative du phénomène, suite à des épisodes livresques s'y rapportant, auxquels s’ajoute notre ressenti intérieur, notre instinct, nos observations et connaissances liés aux expériences personnelles qui font de nous ce que nous sommes et que l’on est en mesure de partager.
Introspections et recoupements vécues au cours de notre vie, viennent confirmer les interpellations présentes. Bref, finalement notre intuition et intime conviction.
Mais cette fameuse « intuition » n’est-elle pas du domaine quantique ?

L’article en question s’adresse a priori à des spécialistes en la matière ou des passionnés avertis en quête de révélations… néanmoins, nous pouvons aussi proposer une interprétation, elle vaut ce qu’elle vaut. Il va sans dire qu’en regard de l’attrait scientifique, vis-à-vis duquel on n’a pas la compétence d’une proposition contradictoire effective, c’est davantage un sentiment global que l’on s’accordera à développer.

Notre réflexion et angle de vue va donc déborder du sujet à proprement parler pour s’attacher à une vision plus large, plus intime sans doute, puisque l’on a déjà le sentiment que TOUT est dans Tout dans ce monde perçu comme étant fractale, ce qui pourra donc être dit ne devrait pas trop s’en écarter.

« l’Univers est le corps d’un seul Vivant et nous sommes les cellules vivantes de cet Être »

Qu’est-ce que la science ?

En tout état de cause, certainement pas quelque chose de stable et de définitif.
On touche aussi à travers le contenu proposé, à la notion fondamentale et implicite de qu’est-ce vraiment que la réalité du monde dans lequel nous vivons ?
Et plus simplement, quelle est la nature de l’Univers, pas celle des chiffres et des équations, mais sa réalité propre non consensuelle, celle que l’on goûte tous les jours sans s’en rendre compte et non pas - c’est une constante dans l’article -, celle d’un univers « prédéfini » et qui serait en expansion ?

La première question qui nous vient à l’esprit, avant même de lire l’article, est : quel message veulent-ils faire passer, est-il orienté ou non ?
On touche là au sujet crucial de notre origine avec sans doute comme visée de conformité le « bon sens » de l’évolution de l’humanité à travers son parcours cosmologique.

À travers la lecture, on aperçoit une des raisons d’être de l’article, que souligne un certain parti-pris des uns et des autres. Soit partisans du darwinisme à une extrémité, (théorie évolutionniste que sous-temps l’histoire du « big-bang ») une science matérialiste, qui a semble t-il toujours pignon sur rue aujourd’hui et que l’on a appris à l’école ; avec le modèle de la terre ronde en forme de boule qui tourne sur elle-même à une vitesse faramineuse étant propulsée de même dans le tourbillon d’un univers infini lui-même en expansion… Et à l’autre bout, relevant de la mécanique quantique, une nouvelle science à la pointe de la recherche, remettant en cause les croyances consensuelles « plus ou moins arrangées », ouverte sur des possibles en cohérence avec les explorations de notre monde intérieur, incluant l’observateur et sa conscience, donc l’humain, en relation étroite avec une réalité directement observable, mais apparemment, tout aussi incertaine et insaisissable…


Peut-on vraiment connaître l’insaisissable ?

Dans l’article, l'expression : « L’espace est-il lisse ou granuleux », fait sourire !
Mais qu’est-ce donc que l’espace, pas celui des fusées, évidemment, mais celui dans lequel nous évoluons sensiblement, et qu’est-ce donc que le temps, pas celui de notre montre, mais celui qui nous échappe constamment ?
Nous savons par expérience que l’un et l’autre sont subjectifs et directement liés à l’expérience que nous traversons dans l’instant. Cette expérience est toujours différente pour chacun de nous et n’a donc pas valeur de consensus, bien que sous le joug d’une société à la dérive, les valeurs individuelles tentent à disparaître.
Quel est donc le but cosmologique de telles recherches ?

Cherchent-ils à codifier l’insaisissable, « Dieu » ?

Et puis, le fond de l’article, lui, tient à faire entendre le « message catégorique » que la théorie du Tout - encore une - unifiera mécanique quantique avec relativité générale alors que le postulat de départ est qu'elles seraient inconciliables, apparemment antagonistes. Pourquoi donc mettre en avant une telle contradiction probablement appelée à se multiplier selon les circonstances ; la vie n’est-elle pas faite d’une multitude de nuances ?

D’un côté, avec la relativité générale (et suivants), notre monde dû au hasard serait en expansion dans le labyrinthe d’un univers dérivant à l'échelle du macrocosme et de l’autre avec la mécanique quantique et l’échelle du microcosme, l’on prendrait en compte notre unicité singulière humaine relative, celle d’un observateur observant la chose observée. Mais ces deux approches ne restent-elles pas pour autant des notions abstraites suivant l’élaboration de calculs compliqués et malgré une technologie sans cesse galopante et innovante s’entraînant à l’édulcorer.

De quelle réalité s’agit-il ?
Et nous alors, au-delà d’un déterminisme mathématique, qui sommes-nous dans Tout ça ?
Ne sommes-nous qu’une projection mathématique dans un miroir holographique, ou davantage que cela ?

Ce dont l’on puisse témoigner, c’est que nous sommes en tant qu’humain au contact d’un monde matériel avec une pensée matérialiste, dualiste ou possiblement autre. Notre enveloppe charnelle physiologique (physique et énergétique, spirituelle aussi), est en frottement constant avec ce qui nous entoure, et aussi bien plus que cela, dans le visible et le non visible. Elle est mue par des énergies et des vibrations qui nourrissent notre Être holistique corps-esprit. Alors, vouloir externaliser ce qui est en nous, ce fonctionnement qu’est la Vie en nous, qui pulse en nous de multiples façons, ce TOUT implicite dont parle la science dans sa volonté de l’isoler (pour mieux la dompter peut-être), ne l’est-il pas en pure perte ?

Nous ne sommes pas uniquement des petits personnages, des avatars avec des bras, des jambes, une tête, nous sommes une conscience incarnée dans la matière, et ça change TOUT, constamment, pour peu que cette conscience demeure active, c’est-à-dire en symbiose avec le TOUT Vivant indissociable et intemporel.

Si dans l’article, les uns s’associent davantage au caractère et données « évolutionniste », les autres par l’émancipation d’un mental matérialiste, conditionné et reconnu limité en viennent naturellement à côtoyer les sphères d’un monde intérieur invisible (par nature quantique) mais tout autant présent et existant pour peu que l’on veuille bien dépasser le seul point de vue binaire… Il y a donc aussi une science de l’esprit que les mouvements New-âge d’ailleurs, ont su exploiter et exploitent encore dans nos espaces contemporains. De tout temps l’humain se pose des questions quant au sens de la vie, de ses origines et de la création. C’est le sujet, et c’est ce qui nous fait dire que nous sommes des êtres spirituels incarnés dans un corps de matière, en vue d’une expérience unique. La recherche actuelle tente de démontrer scientifiquement le caractère spécifique de cette spiritualité innée, quantique donc, afin d’en comprendre les aspects et implications.

Cet article et son contenu semblent souligner, mais sans le dire vraiment, le fait que la réponse à l’explication d’une réalité plus proche de la « vérité » préexistante à notre condition d’humain et donc participant à ce grand TOUT qu’est l’Univers, passera par la physique quantique et ses corollaires. Pour simplifier c’est dire sans vouloir froisser la doxa actuelle détentrice de la science académique et de son pouvoir officiel puissant, qu’elle ne peut plus maintenir comme vraie sa seule vision des choses. Mais pour ne pas perdre la face sans se soustraire au tableau général, qu’elle est en mesure de reconnaître la percée d’une vision plus accomplie que sont les données quantiques. Or l’on sait - l’histoire nous le montre - que quand on parle d’une chose, c’est qu’elle existe déjà.

Le monde devrait donc passer progressivement d’une compréhension matérialiste de l’existence à une appréhension plus spirituelle et saisir l’importance de l’invisible, en nous et tout autour. Celui des autres plans de conscience dont nous sommes composés, pour peut-être s’apercevoir que cette dimension quantique qui agit par nous, en nous en conscience, ou sans nous la plupart du temps (quand on est dans le mental uniquement, ou dans l’inconscient de soi-même) est moteur (sous influence ou pas) du déroulement de nos vies, à l’échelle individuelle et aussi collective. Ce qui à travers la recherche quantique tente de se définir par des équations plus élaborées les unes que les autres, mais peut-être pas encore avec la transcendance qu’apporterait la dimension de la foi* et l’intelligence du cœur.
On nous présente ainsi la chose, comme si les deux théories étaient concomitantes, et n’allaient pas l’une sans l’autre, alors que par essence ce sont deux approches différentes de la compréhension et fonctionnement de l’Univers dans son ensemble.

On remarque aussi, que pour la théorie quantique, on parle d’interaction électromagnétique, ce qui n’est pas sans rappeler ce que les médecines alternatives, thérapeutiques et énergétiques connaissent déjà et utilisent depuis longtemps. En gros, ce que les physiciens cherchent à prouver « mécaniquement » existe bel et bien dans le subtil de nos vies. La manière dont ces énergies sont utilisées en bien ou en mal est un autre sujet.

Les « maîtres de sagesse » et autres enseignants spirituels nous le font découvrir à leur manière depuis toujours. Dans la symbolique du phénomène Jésus Christ, par exemple, il est dit qu’il guérissait les malades et que l’énergie de ses paroles amenaient quiconque qui l’écoutait vraiment avec foi* et en conscience, à une transformation radicale… Le temps et l’espace ne faisant pas partie de l’équation, l’opérant étant lui-même l’alpha et l’oméga (« il est, il était et il vient, le Tout Puissant »), en relation pure et simple avec le Vivant et la Volonté divine à l’œuvre. On pourrait dire qu’il s’agissait de soins quantiques !

À part les recherches et petits arrangements sans fin d’une science aux abois cherchant à formaliser et rendre crédible leurs « théories du Tout » en vue de l’élaboration d’un concept global à présenter comme nouvelle « vérité » érigée en modèle cosmologique, ce que l’on peut quand même observer dans le monde réel à notre portée, c’est que ce monde, soi-même compris, est fractal. Macrocosme et microcosme, Tout est dans TOUT et nous sommes ce TOUT indissociable de la création, puisque c’est nous qui l’observons et la construisons dans un continuum cyclique. Comprendre cela n’entraîne pas à autre chose que de prendre soin de soi, parce qu’en même temps, c'est prendre soin du Vivant, c’est-à-dire Tout ce qui nous entoure et qui fait que nous sommes reliés à TOUT, donc ni seuls ni isolés, ni séparés ou à part de la création.

Les sages nous disent : ce qui est en haut est en bas, macrocosme et microcosme, tout est interconnecté et le reflet d’un Tout indissociable. La complémentarité magnétique (électromagnétique) fait marcher le monde par la force d’attraction induite en chacune des parties, que ce soit pour l’humain à travers ses comportements en relation avec ses semblables et la nature qui l’entoure, participant à sa propre évolution intrinsèque avec tout autre chose, dans le visible, mais aussi sur d’autres plans dans l’invisible.

Nos choix de vie nous amènent à fréquenter des plans de conscience différents (fractals) et non séparés, en harmonie avec l’essence même de la Vie. Ce serait ce TOUT que les « matheux » cherchent à attraper, à figer dans un concept global... Mais pour en faire quoi ?

L’on peut se rendre compte en regardant autour de soi, que le monde que l’on nous propose avec sa navrante culture de l’inversion, n’est pas vraiment tourné vers une évolution bénéfique en faveur de l’ensemble de l’humanité que nous représentons. Nous allons plutôt vers une involution, une entropie en marche générée par un système, une entité addict de pouvoir et de richesse de toute sorte, conditionnée et dépendante d’une idéologie suprémaciste néolibérale où la ploutocratie hégémonique ambiante néglige ses semblables, s’emparant de toute liberté d’être et d’agir.

Alors oui, en conclusion, ce monde est devenu chaotique, et tout autant illusoire… ce chaos est-il pour autant dû à une poussée quantique nécessaire à un prochain grand changement et permettant un nouveau paradigme où l’humain serait respecté ? Ou alors, n’est-ce pas aussi de même, un chaos que cherchent à mettre en exergue la poignée des dirigeants de notre planète mais dont les intentions seraient à l’inverse ?
Un nouveau monde est en préparation certes, c’est ce qu’ils appellent « le nouvel ordre mondial » avec un chaos prévisiblement programmé de notre civilisation, pour qu’il puisse advenir. Et comme l’affirmait avec force de conviction, un certain Nicolas en son temps, « nous irons tous vers un nouvel ordre mondial et personne, je dis bien personne ne pourra y échapper » …


Alors !

L’on remarque que les élucubrations et extrapolations scientifiques sans cesse en devenir et bientôt pourvues de l’AI, - horreur ! parce que c’est la quintessence du cerveau gauche à outrance qui analyse et divise tout ! - ne sont là que pour occuper nos esprits, mais aussi alimenter nos inquiétudes et entretenir nos peurs sur des sujets lointains et en dehors de nos réelles préoccupations. C’est un peu comme l’arbre qui cache la forêt, masquant la réalité objective afin d’engendrer toutes sortes de dépendances, soumissions et devoirs au bénéfice de ceux qui « savent » et en profitent. Les gardiens du savoir, nos « maîtres » sur le plan terrestre, nous mettent sous le nez par ce biais un os à ronger destiné à nos cerveaux gourmand de sensations fortes… C’est ainsi que la mort de la pensée se programme, que l’on s’enfonce progressivement dans le flou de la dissonance cognitive. Notre attention se détournant sans cesse de l’essentiel. Nous perdons progressivement la notion d’être souverain de sa propre vie, d’en comprendre le sens et d’assumer ce qu’est la réalité dans laquelle nous sommes baignés, induite le plus souvent malgré nous.
Pourtant, si tel était le cas, si nous sortions de l’illusion dans laquelle le système nous maintient par ses artefacts sans cesse réactivés, le monde serait probablement tout autre.

Mais il nous semble qu’en toute chose, ce qui importe c’est l’intention, qui n’est pas en soi la connaissance, mais la motivation de cette quête de connaissance, afin qu’elle ne s’exerce pas contre nous. Et cela n'est pas rien !

*Ne pas confondre foi et croyance (j’ai la foi et j’ai foi en… qui veut dire je crois en...) la foi n’est pas une croyance mais une reliance avec quelque chose de transcendant, située en dehors de notre plan commun, c’est cette reliance qui illumine notre intelligence et discernement.

 

À voir sur le sujet :

https://odysee.com/@Quilucru:c/Philippe-Guillemant-La-conscience_Prune:d

https://odysee.com/@Quilucru:c/SI-C'EST-ROND,-C'EST-POINT-CARR%C3%89:9

Science et spiritualité, Philippe GUILLEMANT
https://www.youtube.com/watch?v=5nTs0nh5qu8

Les découvertes troublantes sur notre univers et l’origine de la vie, Philippe Guillemant
https://www.youtube.com/watch?v=Is4QEjbT7FM

 

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